Page:La Bruyère - Œuvres, t. 3-1, éd. Servois, 1878.djvu/145

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE.
OUVRAGES DE LA BRUYÈRE.
1. MANUSCRITS.

Pour l’impression des Caractères et pour celle des Dialogues, nous n’avions à consulter aucun manuscrit. Il ne reste d’autres écrits de la main de la Bruyère, que les quelques lignes qu’il écrivit sur le registre des suppliques des aspirants au grade de licencié en l’université d’Orléans les lettres de la collection de Mgr le duc d’Aumale. celle de la collection de M. le comte d’Hunolstein, et celle de la Bibliothèque nationale’. Si Ton y ajoute quelques signatures au bas d’actes notariés (la plupart sont conservés dans l’étude de Me Gastine, notaire à Paris), et celle qu’il mit au bas d’une plainte déposée par lui à la suite d’un vol domestique, on aura cité tout ce que nous connaissons de l’écriture de la Bruyère.

Les archives municipales de la ville de Paris possédaient quelques actes de baptême ou de décès signés de lui, que l’incendie allumé par la Commune en 1871 a anéantis.

La signature de la Bruyère est, en général, d’un seul mot, et avec un b minuscule ; le d initial est tantôt minuscule, tantôt majuscule 2.

Les papiers qu’a laissés la Bruyère à sa mort ont été remis à son frère l’abbé de la Bruyère, qui vivait alors à Saint-Denis.

. Voyez l’appendice aux lettres qui est à la fin de cette 1re partie du tome III.

. Dans les registres d’Orléans, la Bruyère a signé deux fois : « De la Bruyère. » Le B est majuscule aussi dans la lettre de la Bibliothèque nationale. Ajoutons nue son écriture a singulièrement varié de sa jeunesse à son âge mûr : elle s’est allongée et affinée.