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croisade contre les albigeois.

terre. [8995] Il avait en sa compagnie maints barons toulousains : Arnaut de Villemur, Bertran Jordan[1], Guiraut Unaut[2], Rodrigo, Ugo[3], Bertran de Gourdon[4], l’Abbé de Montaut[5], Guillem Unaut[6], R. Unaut[7], [9000] Amalvis, Ugo de la Mote, homme entreprenant, Garcias Sabolera, P. le Navarrais, et de Toulouse maints chevaliers et bourgeois qui, avec nombre d’autres barons hommes de cœur, sont venus au comte selon qu’il était convenu. [9005] Et quand ils furent réunis, sans attendre qu’il y en eût d’autres, le puissant comte de Foix s’est adressé au jeune comte [de Toulouse] : « Seigneur comte, maintenant honneur et bien vous arrivent, car nous sommes sûrs d’avoir bataille avec les Français, je reconnais les bannières, les insignes, les orfrois, [9010] Foucaut, Alain, Hugues de Laci, Sicart de Montaut avec les autres de ce pays[8] semblent décidés à

  1. Voy. p. 313 n. 2.
  2. Voy. p. 363 n. 2.
  3. Ugo d’Alfar, cf. v. 9090.
  4. Sans doute différent du croisé mentionné par Guill. de Tudèle au v. 308 ; p.-ê. faudrait-il Guiraut, cf. v. 9090.
  5. L’abas Montalbes (que Fauriel traduit par « l’abbé de Montalbe » !) ne signifie rien ; la correction est, selon toute apparence, Montaldes. C’est le frère de Rogier de Montaut, voy. p. 298 n. 1. Nous avons vu aussi Moltadis pour Montaldis, adjectif dérivé de Montaut, p. 360 n. 2.
  6. Voy. p. 298 n. 2.
  7. « R. Unaldus » est, avec « Geraldus Unaldus » et « Willelmus Unaldus », au nombre des juges du procès entre les comtes de Toulouse et de Foix qui a été mentionné ci-dessus p. 297 n. 2 (Teulet, n° 623, vers 1201). Ce peut être encore « Ramundus Hunaldi » témoin en 1240 à l’hommage de Bernart et Fortaner de Comminges au comte de Toulouse (Teulet, n° 2875), et qui, dans un acte de 1243, est qualifié de « filius quondam Geraldi Hunaldi » (Teulet, n° 3079).
  8. C.-à-d. avec les hommes du Midi qui se sont alliés à la croi-