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BIBLIOTHÈQUE

FRANÇOISE

DE

LA CROIX DU MAINE.

ABE.

ABEL FOULON, natif de la Paroisse de Loué au Maine, à six lieues du Mans, Poëte François, Philosophe, Mathématicien & Ingénieur, Valet-de-Chambre du Roi Henri II, &c. Il a écrit, de son invention, l’usage & description de l’Holomètre^[1], pour savoir mesurer toutes choses qui sont sous l’étendue du ciel, tant en largeur, qu’en hauteur & profondité ; imprimé à Paris, chez Pierre Beguin, l’an 1567 : il a écrit un Traité de Machines, Engins, Mouvemens, Fontes métalliques, & autres telles inventions, non encore imprimé ;… la Description du Mouvement perpétuel, non imprimée… Voilà, quant à ses inventions ; & touchant ce qu’il a traduit, voici ce que j’en ai pu voir… Les huit Livres d’Architecture de Marc Vitruve^[2], lesquels, pour les avoir communiqués à ses amis, les ont mis en leur nom, & les ont fait imprimer, sans faire mention de lui qui en étoit le Traduc-

↑ Le nom Holomètre, en Grec ὁλόμετρον en sous-entendant ὄργανον, est composé d’ὅλος tout, & de μέτρον mesure, parce que cet instrument sert à mesurer toutes choses. Nicolas Stoup, mort l’an 1621, Professeur en Médecine à Basle, y fit imprimer en 1577 in-8^o un Livre, où il enseigna les moyens de perfectionner l’Holomètre d’Abel Foulon, & d’en faciliter l’usage. (M. de la Monnoye).
↑ Il devoit dire les dix Livres d’Architecture, puisque l’Ouvrage de Vitruve est divisé en dix Livres. Même erreur au mot Jean Martin, & dans le discours qu’à la fin de sa Bibliothèque il adresse au Vicomte de Paulmy. Il a dit plus correctement les dix Livres, aux mots Dominique Bertin & Jean Gardet. (idem).

[1] Le nom Holomètre, en Grec ὁλόμετρον en sous-entendant ὄργανον, est composé d’ὅλος tout, & de μέτρον mesure, parce que cet instrument sert à mesurer toutes choses. Nicolas Stoup, mort l’an 1621, Professeur en Médecine à Basle, y fit imprimer en 1577 in-8^o un Livre, où il enseigna les moyens de perfectionner l’Holomètre d’Abel Foulon, & d’en faciliter l’usage. (M. de la Monnoye).

[2] Il devoit dire les dix Livres d’Architecture, puisque l’Ouvrage de Vitruve est divisé en dix Livres. Même erreur au mot Jean Martin, & dans le discours qu’à la fin de sa Bibliothèque il adresse au Vicomte de Paulmy. Il a dit plus correctement les dix Livres, aux mots Dominique Bertin & Jean Gardet. (idem).

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