Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/55

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peut s’imaginer, & avec une telle admiration de tout le monde, qu’elle n’entendoit autour d’elle que des loüanges. Elle les recevoit avec une modeſtie ſi noble, qu’il ne ſembloit pas qu’elle les entendiſt, ou du moins qu’elle en fuſt touchée. Elle alla en ſuitte chez Madame ſœur du Roy. Cette Princeſſe aprés avoir loüé ſa beauté, luy conta l’étonnement qu’elle avoit donné à Monſieur de Cleves. Ce Prince entra un mo-