Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/151

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dit-il ; pardonnez-moi ſi je ſors de ce profond reſpect que j’ay toujours eu pour vous, & ſi je vous fais paraître la vive douleur que je ſens de ce que je viens de voir : c’eſt la première fois que j’ay été aſſez hardi pour vous parler, & ce ſera auſſi la dernière. La mort, ou du moins un éloignement éternel, m’oſteront d’un lieu où je ne puis plus vivre, puiſque je viens de perdre la triſte conſolation de croire