Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/165

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

la point faire paraître. Je voulus bleſſer votre orgueil, en vous faiſant voir que ma paſſion s’affaibliſſçoit d’elle-meſme. Je crus diminuer par là le prix du ſacrifice que vous en faiſiez ; je ne voulus pas que vous euſſiez le plaiſir de montrer combien je vous aimais pour en paraître plus aimable. Je réſolus de vous écrire des lettres tièdes & languiſſantes, pour jeter dans l’eſprit de celle à qui vous les donniez, que l’on ceſſçoit de vous