Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/166

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aimer. Je ne voulus pas qu’elle eut le plaiſir d’apprendre que je ſavais qu’elle triomphoit de moy, ni augmenter ſon triomphe par mon déſeſpoir & par mes reproches. Je penſais que je ne vous punirais pas aſſez en rompant avec vous, & que je ne vous donnerais qu’une légère douleur ſi je ceſſais de vous aimer lors que vous ne m’aimiez plus. Je trouvai qu’il falloit que vous m’aimaſſiez pour ſentir le mal de n’eſtre point aimé, que j’éprouvais ſi