Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/175

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aimée ; elle penſçoit que la diſcrétion que ce prince luy avoit fait paraître, & dont elle avoit été ſi touchée, n’eſtoit peut-eſtre que l’effet de la paſſion qu’il avoit pour cette autre perſonne, à qui il craignoit de déplaire. Enfin elle penſçoit tout ce qui pouvoit augmenter ſon affliction & ſon déſeſpoir. Quels retours ne fit-elle point ſur elle-meſme ! quelles réflexions ſur les conſeils que ſa mère luy avoit donnez ! Combien ſe repentit-elle de ne s’eſtre