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Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/195

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me parut que mon eſprit luy plaiſçait, & qu’elle entroit dans tout ce que je diſais. Un jour entre autres, on ſe mit à parler de la confiance. Je dis qu’il n’y avoit perſonne en qui j’en euſſe une entière ; que je trouvais que l’on ſe repentoit toujours d’en avoir, & que je ſavais beaucoup de choſes dont je n’avais jamais parlé. La Reine me dit qu’elle m’en eſtimoit davantage, qu’elle n’avoit trouvé perſonne en France qui eût du ſecret, & que c’eſtoit ce qui