Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/21

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chever leur mariage, elle ſembloit l’éloigner, je commençay à croire qu’il n’avoit pas de tort d’avoir de l’inquietude : Je luy répondis que quand la paſſion de Madame de Tournon diminüeroit aprés avoir duré deux ans, il ne faudroit pas s’en eſtonner ; que quand même ſans eſtre diminüée elle ne ſeroit pas aſſez forte pour l’obliger à l’épouſer, qu’il ne devroit pas s’en plaindre ; que ce mariage à