Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/82

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cerre, mais elle n’avoit pas une grande curioſité pour la ſuite de cette avanture. Elle eſtoit ſi occupée de ce qui ſe venoit de paſſer, qu’à peine pouvoit-elle cacher la diſtraction de ſon eſprit. Quand elle fut en liberté de rêver, elle connut bien qu’elle s’eſtoit trompée, lors qu’elle avoit crû n’avoir plus que de l’indifference pour Monſieur de Nemours. Ce qu’il luy avoit dit avoit fait