Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/83

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

toute l’impreſſion qu’il pouvoit ſouhaitter, & l’avoit entierement perſuadée de ſa paſſion. Les actions de ce Prince s’accordoient trop bien avec ſes paroles, pour laiſſer quelque doute à cette Princeſſe. Elle ne ſe flata plus de l’eſperance de ne le pas aimer ; elle ſongea ſeulement à ne luy en donner jamais aucune marque. C’eſtoit une entrepriſe difficile, dont elle connoiſſoit déja les peines ;