Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/100

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

qu’il y ait quelque déguiſement dans un aveu comme le mien, qu’aucune raiſon ne m’obligeoit à vous faire ! Fiez-vous à mes paroles ; c’eſt par un aſſez grand prix que j’achète la confiance que je vous demande. Croyez, je vous en conjure, que je n’ai point donné mon portroit : il eſt vrai que je le vis prendre ; mais je ne voulus pas faire paraître que je le voyais, de peur de m’expoſer à me