Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/105

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voir tout le péril.

Mais quand elle venoit à penſer que ce remède, quelque violent qu’il fût, étoit le ſeul qui la pouvoit défendre contre monſieur de Nemours, elle trouvoit qu’elle ne devoit point ſe repentir, & qu’elle n’avoit point trop haſardé. Elle paſſa toute la nuit, pleine d’incertitude, de trouble & de crainte, mais enfin le calme revint dans ſon eſprit. Elle trouva meſme de la douceur