Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/186

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dont elle avoit été ſi touchée ?

— « Il a été diſcret, diſçait-elle, tant qu’il a cru eſtre malheureux ; mais une penſée d’un bonheur, meſme incertain, a fini ſa diſcrétion. Il n’a pu s’imaginer qu’il étoit aimé, ſans vouloir qu’on le sût. Il a dit tout ce qu’il pouvoit dire ; je n’ai pas avoué que c’étoit luy que j’aimais, il l’a ſoupçonné, & il a laiſſé voir ſes ſoupçons. S’il eût eu des certitudes, il en auroit uſé