Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/84

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conjure de me les dire.

Il la preſſa longtemps de les luy apprendre ſans pouvoir l’y obliger ; & après qu’elle ſe fût défendue d’une manière qui augmentoit toujours la curioſité de ſon mari, elle demeura dans un profond ſilence, les yeux baiſſez ; puis tout d’un coup prenant la parole & le regardant : — Ne me contraignez point, luy dit-elle, à vous avouer une choſe que je n’ai pas la force de vous avouer, quoyque