Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/86

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rien, reprit-il, & c’eſt me dire que je ne me trompe pas.

— Eh bien, Monſieur, luy répondit-elle en ſe jetant à ſes genoux, je vais vous faire un aveu que l’on n’a jamais foit à ſon mari, mais l’innocence de ma conduite & de mes intentions m’en donne la force. Il eſt vrai que j’ai des raiſons de m’éloigner de la cour, & que je veux éviter les périls où ſe trouvent quelquefois les perſonnes de mon age.