Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/87

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Je n’ai jamais donné nulle marque de faibleſſe, & je ne craindrais pas d’en laiſſer paraître, ſi vous me laiſſiez la liberté de me retirer de la cour, ou ſi j’avais encore madame de Chartres pour aider à me conduire. Quelque dangereux que ſoyt le parti que je prends, je le prends avec joie pour me conſerver digne d’eſtre à vous. Je vous demande mille pardons, ſi j’ai des ſentiments qui vous déplaiſent,