Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/89

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

femme. Quand elle eut ceſſé de parler, qu’il jeta les yeux ſur elle qu’il la vit à ſes genoux le viſage couvert de larmes, & d’une beauté ſi admirable, il penſa mourir de douleur, & l’embraſſant en la relevant : — Ayez pitié de moi, vous-meſme, Madame, luy dit-il, j’en ſuis digne ; & pardonnez ſi dans les premiers moments d’une affliction auſſi violente qu’eſt la mienne, je ne réponds pas, comme je dois,