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Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/88

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du moins je ne vous déplairai jamais par mes actions. Songez que pour faire ce que je fais, il faut avoir plus d’amitié & plus d’eſtime pour un mari que l’on en a jamais eu ; conduiſez-moi, ayez pitié de moi, & aimez-moi encore, ſi vous pouvez.

Monſieur de Clèves étoit demeuré pendant tout ce diſcours, la teſte appuyée ſur ſes mains, hors de luy-meſme, & il n’avoit pas ſongé à faire relever ſa