Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/98

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inutilement : — Il me ſemble, répondit-elle, que vous devez eſtre content de ma ſincérité ; ne m’en demandez pas davantage, & ne me donnez point lieu de me repentir de ce que je viens de faire. Contentez-vous de l’aſſurance que je vous donne encore, qu’aucune de mes actions n’a foit paraître mes ſentiments, & que l’on ne m’a jamais rien dit dont j’aie pu m’offenſer.

— Ah ! Madame, reprit tout d’un coup monſieur de Clèves, je ne vous ſaurais croire. Je me ſouviens de l’embarras