Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 4.djvu/67

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un mouvement ſi naturel de le fuir.

La paſſion n’a jamais été ſi tendre & ſi violente qu’elle l’étoit alors en ce prince. Il s’en alla ſous des ſaules, le long d’un petit ruiſſeau qui couloit derrière la maiſon où il étoit caché. Il s’éloigna le plus qu’il luy fut poſſible, pour n’eſtre vu ni entendu de perſonne ; il s’abandonna aux tranſports de ſon amour, & ſon cœur en fut tellement preſſé qu’il fut