Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 4.djvu/69

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

toujours eue pour luy, quoyqu’elle l’aimat.

— « Car, enfin, elle m’aime, diſçait-il ; elle m’aime, je n’en ſaurais douter ; les plus grands engagements & les plus grandes faveurs ne ſont pas des marques ſi aſſurées que celles que j’en ay eues. Cependant je ſuis traité avec la meſme rigueur que ſi j’étais haï ; j’ai eſpéré au temps, je n’en dois plus rien attendre ; je la vois toujours ſe défendre également