Page:La Femme grenadier.djvu/102

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cruelle ennemie de ces malheureux enfans : une conduite comme la vôtre est inexcusable.

Après cet entretien il nous quitta, en rassurant Dorimond sur les suites de cette aventure, et lui promit de l’instruire de tout ce qui pourrait compromettre votre tranquillité.

La colère à laquelle madame Lavalé s’était livrée, et les reproches du président, qu’elle croyait pouvoir mettre de son parti, allumèrent son sang au point qu’elle eut, la même nuit, une fièvre très violente. Dorothée avertit son père de la maladie de ma tante ; Dorimond m’envoya chercher. Sa tête fut prise presque en même tems que la maladie se fut déclarée. Tous les secours de l’art lui ont été prodigués en vain : elle a expiré dans nos bras, sans avoir recouvré la raison. Dorimond se propose d’aller vous voir