Aller au contenu

Page:La Femme grenadier.djvu/125

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

passé deux jours entiers à la section pour attendre sa lettre de passe, et que sans les bons offices du président, il y serait encore, quoique le délai fatal expirât aujourd’hui. Il paraissait profondément affecté. Mais Lavalé, disais-je sans cesse, pourquoi reste-il ? Dorimond m’expliqua que cette mesure ayant eu une exécution si prompte, il lui aurait été impossible de mettre ordre à ses affaires, et que Lavalé s’en était chargé : toutes ces raisons ne me satisfaisaient pas.

Notre arrivée calma Madame Daingreville, qui craignait que mon impatience ne m’eût engagé à aller jusqu’à Paris ; elle parut satisfaite de voir Dorimond, mais témoigna comme moi son inquiétude sur le compte de Lavalé.

Lorsque je consultais mes amis sur mes démarches, ils trouvaient tou-