Page:La Femme grenadier.djvu/141

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ration, vous pouvez visiter par-tout où bon vous semblera. Elle sonna à l’instant, et donna l’ordre qu’on conduisit ces messieurs où ils désireraient ; puis s’adressant à M. Durand, elle le pria de se ressouvenir qu’elle avait chez elle deux jeunes parentes, et qu’elle priait qu’on entrât, dans leur appartement, avec précaution.

Ces messieurs firent la visite la plus exacte : lorsqu’ils entrèrent dans ma chambre, je tenais ma petite Célestine dans mes bras, qui semblait prévoir ses malheurs, par les cris perçans qu’elle jetait. Voilà, monsieur, dit le bon Durand au membre du comité, la petite orpheline que mademoiselle a adoptée. Je n’osai lever les yeux sur ce vilain homme ; l’air de ma chambre me paraissait étouffant depuis qu’il le respirait avec moi. Enfin, après