Page:La Femme grenadier.djvu/240

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qu’il sévisse contre ceux qui, comptant sur sa faiblesse, croyent pouvoir l’insulter impunément, et provoquer sa ruine. Je suis loin de blâmer les opinions, je les respecte même ; il ne dépend pas de nous d’être organisés de telle ou telle manière. J’estime un franc républicain, je ne méprise point un royaliste paisible ; mais j’ai en horreur celui qui allume dans la société les torches de la discorde, qui arme le frère contre le frère : nous en avons la preuve en ce moment ; de pareils êtres font le malheur de leurs contemporains. Ne voyons-nous pas autour de nous des Français, armés contre des Français : remontez à la source de cette guerre désastreuse, vous verrez que l’orgueil et l’ambition la suscitèrent. Pour être sans reproches, il faut être juste envers tous ; le pamphlet qu’on