Page:La Femme grenadier.djvu/246

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ce village, que vous connaissez, en attendant que le calme nous permît de nous réunir. Durand se chargea de nous y louer une chaumière, en retournant au quartier-général.

Peu de jours après, le commandant expédia le congé de mon frère, et nous reprîmes la route du hameau du bonheur.

C’est ainsi que Saint-Julien le nomma, lorsque sa santé le força de nous quitter pour aller aux eaux. Il y était encore lorsque mon heureuse destinée vous y amena.


CHAPITRE XXII.


Je vous peindrais difficilement la joie de ces bonnes gens, lorsqu’ils nous revirent. Durand avait été embarrassé de choisir notre demeure : tous, à l’envie, voulaient