Page:La Femme grenadier.djvu/245

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invalides, ayant appris les événemens de J… et n’espérant pas que le hasard me servirait assez bien pour obtenir ma liberté sans me faire connaître. L’asyle que j’ai réclamé, nous dit-il, me mettait à l’abri de toutes recherches, et me rapprochait de nos amis. Votre sort à tous deux m’inquiétait, mais j’ai une grande confiance dans le destin ; vous voyez qu’il commence à me récompenser, puisque j’ai le plaisir de me retrouver avec vous.

La gaîté de Saint-Julien ne l’avait point abandonné : j’en fis l’observation. C’est elle, nous dit-il, qui m’a fait supporter tous les maux dont j’ai été accablé. Durand vint nous rejoindre dans la journée ; je vous jure qu’elle fût une des plus heureuses que j’aie passées de ma vie.

Je proposai, et il fut résolu que nous fixerions notre demeure dans