Page:La Femme grenadier.djvu/256

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différens, contribuait, de sa bourse, pour les arranger, et se rendait très-utile.

Nous touchions au moment fortuné où un autre ordre de choses allait rendre l’espoir et la confiance à des milliers de familles. Depuis la mort du vertueux Philippeaux, j’avais renoncé à tous les journaux, et nous étions dans une ignorance parfaite de ce qui se passait dans la capitale.

La chaleur excessive qu’il faisait alors, nous forçait de ne sortir que le soir. Il était près de dix heures lorsque nous rentrâmes au village ; le maire et son épouse venaient au-devant de nous, et nous dirent que plusieurs d’entre eux étaient allés dans les autres routes. Je fus effrayé : rassurez-vous, me dit le maire, la personne qui vous demande ne vous veut point de mal, ce n’est qu’à nous