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Page:La Ferrandière - Romance de Paul et Virginie, 1789.pdf/25

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On retrouve sur le rivage
Cette vierge pleine d’attraits ;
De Paul sa main presse l’image,
Sur son cœur elle est à jamais.
On dispute la triste gloire
D’ensevelir cette beauté ;
Chacun gardoit en sa mémoire
Le souvenir de sa bonté.

Près l’église des Pamplemousses
Elle aimoit à se reposer ;
Sous des bambous, sur fines mousses,
C’est là qu’on vient la déposer.
Tendres cœurs sous ce verd feuillage,
Air doux et pur vont respirer ;
Cœurs malheureux sous cet ombrage,
La regrettant, vont soupirer.