Nos deux Travesties se’ trouverent en leurs nouveaux accoustremens comme si Psiché n’eust fait route sa vie autre chose qti’estre Bergere et la BErgere qu’estre Princesse. O,_qand elles se presenterent. au iei lard il eut de la peine/ les reconnoistre. Psch se tlt un divertissement de cette Metamorlhose. Elle commen ; oit 3. mieux esperer, goustan’t les raisons qu’on luy apportoit.
Le lendemain, ayant trouv le Vieillard seul,. elle hy parla ainsi : Vous he. pouvez pas tofiiours mvre et estes en un age qui vous doit laire son[er 5`. vos filles : que deviendrontelles si vous mourezr
Je leur laissera le Ciel pour tuteur reprit le Vieil lard puis l’aisne a de la prudenc et toutes deux ont assez d’esprit. Si la Parque me surprend elleft ’n’auront qu’/t se retirer dans cette ville volsine : peuple y est bon et aura soin d’elles. Je vous confesse que le plus seur est de prevenir la Parque. Je les conduiray moy-mesme en ce lieu d6s que vous serez partie. C’est un lieu de felicit pour[es femmes : elles y font tout ce qu’elles veulent et cela leur fait vouloir tout ce qui est bien. Je ne crois pas que mes filles en usent autrement. S’il estoit bien seant 5` mo de les ’1o/ier, ie vous dirois que leurs inclinations sont bonnes, et que l’exemple et les lr ; ons de leur mere ont trouv ene les des suiets dia diiosez 5. la vertu. La cadete ne vous a-t-ell[ poini semll Un peu libre ?
Ce n’est que gayet et ieunesse, rel ? rit Psiché. Elle nayme vas tooins la gloire que son asne. . age my donerde la retbnu : la lecture luy en aurmt dia donn, si vous y aviez consenty. Au reste servez-vous des aliare’aris qui sont sur ? habit que.i’ay laiss’5` vos filles : cela vous aydera peut-estre/t les marJer. Non que leur beaut ne soit une dot plus que suffisante ; reals’ vous savez aussi bien que moy que quand la beauté est riche, elle est de moiti6 plus belle. "
Le Vieillard eut trop de fierté pour un Philosophe. I1 ne se voulut chager de l’habit qu’/t condition de