Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/137

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L,VRS s.coNr. haissoit, et qui, bleu loin de la reconnoistre pour sa. bru, la traiteroit en eschve ; destoit to(qours-.quelque. chose : les affaires’oourroient chaner ; la compassion la veu.de la Belle’, son humilit,sa douceuF, le peu de libert de l’entretenir tout cela seroit.capable de rallumer le desir du Dieu. En tous cas elle le verroit, et destoit beaucoup : toutes peines luy seroient douces quarid elles luy pourroient procurer un quart d’heure de ceplaisir. . PsicM se fatoit ainsi : pauvre infortune qm ne soneoit pas combien les hames des femmes sont vlolemes. Helas la Belle ne sqavoit guere ce que le destin luy preparoit. Le cmur luy batit pourrant ds qu’elle approcM de la contre o estoit le Temple. Long-temps derant qu’on y arrivast, on respiroit un air embalmS, rant cause cfes personnes qui venoient offfir des oarrums la Desse. et qui estoient parfumez e ? -mesmes, que parc flue le chemin esto ! t bord d Orangers, de asmins de Myrtes, et tout le pays parsemi-de fleurs. On d&ouvroit le Temple de loin, quoy qu’il lust. situ dans une valise ; mais ceste valise estoit spacieuse plus Iongue que large, eelrite de costeauxmerveitleusement agreables. Ils estoient meslez de bols,. de champs de prairies d’habitations qui se ressentoient d’un long calme. Venus avolt obtenu de. Mars une sauve-gare pour tous ces lieux. Les antmaux mesmene s’ faisoient point la guerre ;}amais de Lo’ups, iama[s d’autres pieges que ceux que. ! ’Amour fait tendre. Ds qu’on avoit atteint l’igede cltsceynemerit, on se hisoit enregistrer dans la confrairie de ce Dieu les rilles/i douze aris, les gar : ons auinze. I1 y’ en voit oui l’amour venoit deSant la ra)son, S’.il ne rencontro}t une Indifferente, on en purgeoit.le a s : sa famille estoit sequestre ; our un certain temps : le Clerge de la Deesse avott sore de purltier le canton oth ce prodige estoit survenu. voil& quantaux mceurs et au gouvernement du pays. II abondoit