Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/216

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Ne lui donne plus rien q’ un petit de
Car il est mort, autant vaut.
4"enens mo sn ous ; que semil quon ousflattt
Comment, Mon : sir (ai-je dit aesi-tt)
Ne remuer ni pied ni patte
N’t pas selon vous-mtme ltre mO cornroe il faat ?
N, m’a.t-il rtpondu : p,’ faisant une pose
Il m’a déduit au long cette Metempsycose ;
Or voici comment va la chose

Sans user de fiction
Ce Cigne étoit Amphion
Qui batit Thebe au doux son de sa lyre.
On ne m’a pas voulu dire
Ce qu’il étoit avant ce jour ;
C’est un trop grand secret : il te doit donc suffir
Que son ame a depuis animé tour à tour
Des corps mâles et femelles,
Des plus beaux et des plus belles ;
Des animaux fort jolis ;
Mignons, bien faits, et polis
De fort aimables personnes
Bien faites, douces, mignonnes
Point de nains, point d’avortons ;
Peu de loups, force moutons
Certain oiseau qui caquette,
Un héros, une coquette,
Un Amant qui de tristesse
La tête en quatre se fendit,
Un autre qui se pendit
A la porte de sa maitresse ;
Des Philosophes, des badins,
Deux ou trois jeunes blondins
Cinq ou six Beautez insignes
Ayant de beaux cheveux blonds,
Et les cols non pas si longs
Que des Cignes
Mais aussi blancs, sans mentir