Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/261

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ra osr.. 57 tmoignages de valeur qu’il y rendit your au delA de tohte l’imagination, et meritent bien qu’on lui pardonne cette imprudence. La mme excuse iustifiei’a ie ne say combien de blessures qu’il se seroit pargnes s’il avoit voulu. Elle iustifier encore l’enviqu’il a eu de passer une riviere sur son Ecu, faute e s9avoir nager. Les Heros se laissent eraporter la cbaleur du combat. Cela n’est-il pas arriv qulquefois 3 M. I Prince and la temeri es heureuse, elle met les hornroes au hombre des Dieux. On me rpondra que celui de qui dpend le salut de route une Arme ne doit amais devoir le sien propre A un bienfait du hazard. Toutes ces choses-13 ont deux faces, aussi bien que la plupar de celles que nous Ioons ou que nous blmofis tousles ours. O’n peut dispurer de p e d’aure an qu’on voudra. Pour en revenir au ugement que i’ay resolu de faire, ce que Cesar execua dans les Gaules n’esoit peut-tre pas d’un si grand clat’ que la dfaite de Darius, et cut tre aussi’ estoit-il plus difficile, et par consequent plus gloneux ; mas dans la Baalle de Pharsale on renconre tout ce qui peut metre un homme au supreme degr de la gloire] Les erres d’Afrique qui l’ont suivie ne sont guere tooins : fameuses, et nf meritent pas tooins de Iouanges. e si on considere le fruit de ces entreprises se renare maistre de Rome esoit encore un plus grand venemerit que de dtruire les Perses ; mais c estoit aussi’ une chose plus odieuse. e m’arre rop de fos 3.un ’ scrupule que les Conquerans n’ont guere.’ Ainsi e donnerois volontiers l’avantage A Jules Cesar en.ce qui regarde ce second emps ; et si M. le Prince vouIoit le lui contester, ie m’y trouverois si embarrass que ie eterois au sort ou aurois recours A quelque oracle. Ne pouriez-vous.poin m’en servir ? evous ay oute ma vie entendu appeller ainsi, et lots mme que vous n’estiez qu’un enfant ; et, cornroe on se La Fontaine. Ill. 17