Alexandre de vaincre les Perses, gens effeminez et ignorans aux combats. S’ils’ avoient est6 aussi bons soldats que les Macedoniens, comme s estoient vin contre un, pense bien que la chose se seroi tournée utrement ; mais outre qu’il avoit de la hardiesse rentreprendre, il y a ausii bon senset de la conduite à lexecuter, Elle ne s’est pas faite d’elle-m6m. II a failu dbnner trois grandes Batailles dans la Perse, sans parler de celtes des I ndesl plus glorieuses encore que les autres, et de quantité de combats particuliers à travers un hombre infini de difficultez, de fatigues et de perils. Du costé de Cesar les Batailles ont esté en plus grand hombre et plus contestées, les dangers aussi fréquens, la valeur égale, et l’habileté dans la guerre bien mieux marquée. Tout cela se trouve dans M. le Prince avec avantage Ajoutez-y qu’il a quelquefois commandé de mauvaises Troupes, et que …la fortune ne lui a as tofijours est6 favorable. La taille de-Lens, la etraitte de derant Arras, et cent t ? hoses d cette sorte, passefont chez () tons s sces pour les chef’uvres de ce m6tier. Je ne parle point de eamemens et des marches, bien ou’en cet article seul je trouve de quoy donner Monsieur le Prince, je n’oserois dire la preference, encore ue I en SOlS tente, reals la concurrence du molns eg en cela je crois estre un Ioueur modeste. Une chose fait ppur Aleanre., c’est qu’il a form je ne sqay combien de ap[ams qui. ont tons est de veritabes esars. On me dira que par leurs. conseils et avec leur assistance, il a execut les merveilles que nons Ilsohs ; mais si on y vent bien prndre gard on confessera que toute t’action rouloit sur lui. Il y a eu des occasions o On l’a pfi accuser de temeritY ; et en ce s l j’auray recours au surnaturel. Ce seul mot justifiera ce qu’il fit en se precipitant d’un Rempart dans une Ville sans prendre garde s’il estoit suivi. Les
Edition de 1729 : Dans.