LV.T’TRES. a79 our racheoter partie d’une rente qu’il doit conioinc~ t’ement ave’c ma’sceur aux. h6ntlers’de M. Pidoux{ ) ; moyennant quoy il sera deschars6 de la guarantie. Du reste, ma sœur vous en entretlendra si vous voulez, et vous ne sauriez mieux faire valoir vostre argent. Premi&rement, ie me contenteray de l’interest suret rant tooins d’autant de la pension que vous s.avez ; et puis apr&s la mort de mon p&re je vous reinbourseray infailliblement, et vous donneray ensure une partie consid6rable de ce qui me resters, aux conditions que ie vous ay dites. . Je vous escris de Rheims oh ie suis chez messieurs de Maucroix, attendant vostre response sur tous c’& poincts Le mesager qui vous porte celle-cy part auiOurd’hu iundy : vous pourrez, si vous en voulez prendre la peine, me rescrire mercredy ; il ne faut que &mander le roessager de Rheims, sur le pont NostreDame ou &fire par la poste de Champagne, et adresser les lettres M. de La Fontaine, chez M. de Maucroix, chanoine d Rheims ; le plus tost sera le meilleur, car le marchand de Chaalon attend votre response pour vous porter Fargent. La copie de l’bbligation que je vous envoye est dela mainae M. de Maucroix, ’ cause que le messager me pressoit. Je vous prie tra humblemerit de me faire response au plus tost, et suis, MONSIEUR MON ONCL’E, Vostre trs-humble et obissant serv’Reur D LA FONTAN. . Cette rente ne fut pas remborse : et on la trouve sur P&tat des derres de la succession de Charles de la Fontnine, pre de notre po&te, , la suite d’un acre er date du 2o mars 1678 entre La Forenine, sa femme, et Claude de Ia Port~ taine son fr&re. Le principal de cette rent &toit de 4,oo livres. (Walckenagr.)
