Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/369

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LETTRE XXI ().

A M. BAFOY,

Intendant des affaires de Son Altesse Mortseigneur le Duc’ de Bouillon,. b. Paris.

MONSIEUR,

Voicy le te,m. ps de faire nos ventes renu. Nous avons surcis I exploitation de ceiles de l’an passe, par deference aux voIontez de Son Altesse, et fi ce ue son conseil avait exigb de nous. Ainsi iI y a tantost eux ans que nous ne touchohs rien de nos charges. .te m’adresse/t vous plutost qu’3. pas un autre, sachant tres bien que vous estes pour la justice, et vous supile, en mon particuIier, et au nora de tousles omciers de cons]deter qu’iI n’y en a as un de nous ui puisse ams attendre la jomssance c son revenu sans ime extreme incommodit& Je ne crois pas que Son Altesse veuiIle que des gens qui ont eu assez de respect pour ne se pas vouIoir servir de Ieurs arrests soient reduits/ ne pouvoir subsister, ny qu’elle veuille que nous soyohs plus maIheureux que tous ses autre sujets. Je vous pile, Monsieur, de faire savoir Monsieur de Vivarets I’ordre que le conseiI de Son AItesse prtendy mettre. Q3.my qu’iI arrive, je seray tousjours,

MONSIEUR

Vostre tres humble et tres obéissant serviteur,

DE LA FONTAINE.

A Rheims, ce 1er septembre 5666.

Publie d’abord par M. Walckenaër dans son édition de 1827, d’aprs l’ofiginal appartenant M. Delort, lithographiée ensuite dans l’logrphie des hommt clbre, 828-1830, d’aprs le re}me autographe, qui avoit alors pass dans la collection de Mme la comtesse Boni de Castellane.