Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/370

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36({ LETTRES. LETT R.E XXII 0). A MADAME LA DUCHESSE DE BOUILLON. Je ne sais, Madam, qu’crire fi V. A. qui soit di-. gne d’elle, et qui puissela rjoiir. II m’a sembI6 cue la Posle s’acquitteroit mieux de ce devoir que la smpie prose. I1 m’a encore paru qu’iI vous falloit donner un nora dh Parnasse. Je croi vous avoir dia donn celui d’.Olimpe.en des occasions de pareille nature. Ne pourroit-on point mettre en chant ces paroles ? O._u Offrope a de beautez, de graces et de charmes. Elle salt enchanter les esprits et les yeux. Mortels, atmcz-Ia tons ; mats ce n est qu des Dteux Qg’ est rservl l’honneur de lui rendre les armes. Ce que je vais ajofiter n’estpas m0ins vrai, et m’a {t confirme par des correspondans que i’ai touiours eus i Paphos, fi Cythre e 5,,A. matfionfe. Je rile doutai bien que cela seroit, et men tois dja apperu la derni6re fois que i’eus I’honneur de vous voir. La Mire des Amours et la Reine des Graces C’est Bouillon ; et VnUs lui cdde ses emplois. Tout ce peuple a l’envi s’empresse sur vos traces, Plus nombreux qu’il n’&oit, et tout tier de vos loix. Vous rites dire l’ann{e pass6e i M. de La Haye que je ne m’ennuyasse point Chteau-Thierry. II est fort ais i M. de La Haye de satisfalre cet ordre ; ’car outre qn’iI a beaucoup d’esprit : Pent-on s’ennuyer en des lieux Honorez par les pas, clairez par les yeux I. Publie pour la premiere lois en 79 dans les OE : ures dinettes, t. II p. 56.