Waler, que son approbation me comble de ioye. S’il arrive que ces vers-cy ayent le bonheur de vous platte (ils lui plairont par consequent), je ne me donneray as our un autre, et continueray encore quelques anP P ’ ' hu nes de smvre CIons, et Bac s, et Apollon, et ce qui s’ensuit, avec la moderation requise, s’entend. Au reste, Monsieur, n’admirez-vous point Madame de Boililion, qui porte la joye par-tout ? Ne trouvez-vous pas que I’Angleterre a de l’obligation au mauvais genie qui se mle de temps en temps des affaires de cette Princesse ? Sans lui ce dimat ne I’auroit point v ; et c’est un plaisir que de la voit disputant, grondant, jouant et parlant de tout avec tant d’esprit que l’on ne.sauroit s’en imaginer davantage. Si elle avoit est ciu temps des Payens, on auroit deifi une quatriSinc Grace pour I’amour d’elle.,e veux lui &fire, et invoquer pour cela Monsieur Waler. Mats qui est le Philosophe qu’elle a men en ce Pa’/s-lt ? La description que vous me faites de cette Riviere sur les bords de laquelle on vase promener apris qu’on a sacrifi long-temps au sommeil, cette vii mle de Philosophic, d’am’our et de vin, sont aussi d’un Poite, et vous.ne le pensiez put-estre pas estre. La fin de la Lettre oh vous allies que Monsieur Waler et Monsieur de Saint-gvremont ne sont contens que parce qu’ils ne connoissent pas nos deux Dames me charme. Aussi je trouve cela trls galant, et le reray valoir dis que l’occasion s’en presentera. Sur tout je suivrai v6tre conseil, cui m’exfiorte de vous attendre Paris, oia vous revendrez aussi-tost que les affaires le permettront. Monsieur Hessein a la fiivre, qoi lui a dur continui endant trots ou uatre ’ours, et uis a tessa ; uis il p q 1 P P, est venu un redoublement que nous ne croyons pas aang,e, reux. II avoit est saighfi trots lois iusqueiau iour d bier. Je ne say pas si aleputs on y aura ajofit une quatrilme saign&. Il n’y a nul mauvais accident dans sa maladie.
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