Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/49

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Quoy que c’en soit, dit le mary, vous n’avez pas attendu jusqu’à present à vous forger une image de vostre époux : je vous prie de me dire quelle elle est.

Vous avez dans mort esprit, poursuivit la Belle, une mine aussi douce que trompeuse ; tous les traits fins ; l’oeil riant et fort éveillé ; de l’embonpoint et de la jeunesse ; on ne sçauroit se tromper à ces deux poincts-là : mais je ne sçay si vous estes Ethiopien ou Grec ; et quand je me suis fait une idée vous, la plus belle qu’il m’est possible, vostre qualité de monstre vient tout gaster. C’est pourquoy le plus court et le meilleur, selon mon avis, e’est de permettre que vous voye.

Son mary luy serra la main, et luy dit avec beaucoup de douceur : C est une chose qui ne se peut, pour des raisons que.je ne saurois mesme vous dire. .., is doric vous avmer, reprit-elle assez bsJe ne ssau…… g_ d’autant plus qu’elle auement. ne en aur rc-,, ---. .,,dvoit dit cela contre sa penske : mas quoy la au[e estoit faite. En vai elle voulut la reparer par quy, lques caresses : son ma avoit le cur s[.serrt qu d . sez Ion sans vouvoir.parler. It romfutuntempsas. g ’ ’ ’ ’ t pit la fin son sfience-par un sofipr,9ue.sch4 e_ —_ a+. ,*-du au’elle v rponmt, men q aec u’u ’…. ; t Le moven de les accorile[ avec [ ; tiT ; tce"r’ ; sq ; n& qu ; son poux luy &isoit ’ aroistre ? Celuv qui empoisonnoit, qui bloit qui aisoit se ; eux des toures, sofipirer pour un simple mot Cela sembloi tout & fait estrange g nose Heroine ; et, dire way, rant de tendresse en un mons tre estoit une chose assez nouvelle. Des soûpirs il en vint aux pleurs, et des pleurs aux plaintes. Tout cela plût extremement à la Belle : mais comme il disoit des choses trop pitoyables ; elle ne put souffrir qu’il continuast, et luy mit premierement la main sur la bouche, puis la bouche mesme ; et par un baiser, bien mieux qu’elle n’auroit fait avec toute les paroles du