Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/59

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sonnes qui n’en peuvent plus la satisfaction de me voit. Si les bonnis gens wvent encore, ’ils ne sauroient estre fort 61oignez du dernier moment de leur course. O,elte consolation pour eux que d’apprendre combien ie suis pourveui richement et si avant que d’entrer dans la tombe, ils voyoient au moils un 6chantilion des douceurs et des avantages dont ie lOfiis afin d’en emporter quelque souvenir chez les Morts Mais si ce sont eui, p6urquoy mort mary : .se met i[ en peine ? ils ne m’ont lamais inspir6 que 1beyssance. Vous vetfez que ce sont mes smurs. IIne doit pas non plus les apprehender. Les pauvres fern-’ mes n’ont autre soin que de contenter leurs maris. O Dieuxl ie serois ravie de les mener en tousles en-droits. de ce beau seiour, et sur tout de leur faire voit la Comedie et ma girderobe. Elies doivent avoir des enfans si la mort ne les a priv&s) depuis mon dpart de ces doux fruits de leur mariage : qu’elles seroient aises de leur reporter mille menus affihuets et ioyaux de prix dont ie e tiens compte et qub les Nymphes et moy nous foulohs aux ids tant ce togis enest piein ! P ’ Ainsi raisonnoit PsicM, sans qu’il luy lust possible d’asseoir aucun iugement certain sur ces deux personnes : il-y avoi/roesroe des intervalles oh elle croyoit ue ce pouvoient estre quelques-uns de ses Areans. aris cette perish elle disoit quelque peu’ plus bas : Ne vas poin’t en prendre l’alarm-cha-rmant poux ! laissles venir : ie te les sacrifieray de la plus cruelle maniere dont amais femme se soit avis& et tu en auras le plaisr fussent-ils enfans de Roy.’ Ces reflexions furent interrompuis par le Zephire qu’elle rid venir h rands pas et fo chauff& II s’aOroeha d’ell’e ave(le respect ordinaire ; luy dit qe ses smuts estoient au piedde cette montagne ; qu’elles avoient plusieurs fois trave le petit bols sans qu’il leur eust est possible de passer-outre, les Dragons les artesPrit avec grand’frayeUr ; qu’au reste destoit