Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/62

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qu’on les piaigne qu’on les envie tout leur est c’est--dir inifferdnt.

Psich ? assura qu’elle estoit dans ces sentimens ; mais iI faloit pardonner quelqu’e chose s ieunesse. ourse t’amiti qu’elie avoit tom, ours eu our swurs ; non qu’elle ’insstst davantage sur a libet de les yoir. En dsant qu’elle ne la demandotoas ses aresses la demandoient et l’obtinrent enn. Son epoux luy dit qu’elle possedast & son aise ces surs si cneres ; qu’afin de luy en donner le loisir, il demeurerot quelques jours sans la venir voit. Et sur ce que nostre eroine luy demanda s’il trouveroit bon qu’elle esrgalast de quelques presens Non seulement e luy at I epoux, mas leur famdle, leur parent. Diveiez-les cornroe il vous ptaira ; Oonnez-leur diamans et perl, donnez-leur tout, puisque tout vous appartent. C’est assez pour moy que vous vus gardiez de les croire. Psich le promit et ne trot pas.

Le Monstre pait,-ex quita sa femme plus marin ue e c ? tme ; si bien qu’y ayant encore beaucoup ae cnemm a laire jusqu’& l’Aurore, nostre Heroine en acheva une partie en rvant & la visite qu’elle estoit preste de recevoir, une autre panie en doant. Et

son lever elle fur toute estonne que les Nymphes 

luy amenerent ses surs. La joye de Psich ne fut pas moindre que sa surprise : elleen donna milIe marqs, mille baisers que ses surs receurent au tooins mal qu’il leur t poible, et avec route la dissimulation dont elles se trouverent canables- Dia l’envie s’estoit empare du cur de ce’s deu sonnes. Comment ! on-les avoit flit attendre que leur sur fust eille ! Esto[t-el e d’un autre sang, avoitele plus de merite que ses aisnes ? Leur cadere estre une Desse, et elles de chetives Reynes ! La moindre chambre de ce Palais valoit dix Royaumes cpmme ceux de leurs maris Passe encore your des richses mais de la divinit c’estoit trop.