Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/64

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o Psi c H celuy.lfi. Dans un autre endroit estoient des piles de ioyauk, ornemens et chaisnes de pierreties, brasseJets, colliers, et autres machines qui se fabriquent Gythere. On tala les filets de peries : on d4ploya les habits chamarrez de diamans : il y avoit dequoy arruer un million de Belles de tinires pieces. Non aue ,P,s. ich ne se pust passer de ces choses, cornroe ie Iav .qeta a,t ; elle n’estoit pas de ces Conquerantes’ ntautun eud’a d ’ q ,,. p y e.. ma pour la grandeur et pour .,a mrme, son mary le vouloit ainsi. Ses sœurs soupJroJent & la veua de ces objets ; c’estoient autant de serpens qui lent rongeoient l’ame. An sottit de cet arcenal, dies furcut men,es dans les chambres, puis dans les jardins, et par tout elles avaIoient un nouveau poison. Une des choses qui leur ’causa le plus de dpit rut qu’en leur’presence nostre Heroine ordonna aux Zephirs de redouble’,la fraischeur ordinaire de ce seiour, de nenetrer iusou au fond b’ ' ’ -., des ? s, d avertJr les rossJgnois qu’ds se tinssent prests, et que ses sœurs se promeneroient sur le soir en un tel endroit. II ne uy reste, se dirent 1 1’ ' _ es soeurs,4. orerile, que de commander aux saisons et aux eremens. Cepe.ndan.t les Nymphes n’estoient pas inutiles. Elles reparoJent les autres plaisirs chacune se ! on son 0f ; lce : celles-I/t les collations, celles-c la sire ’. d’a. . y home. utres les djverhssemens de theatre. PsichePtrouva bon que ces dernieres missent son avanture en Comedie. On y ioafi les plus considerables de s ,. _. . es Amans,

I exception du mary, qm ne parut point sur la Scene :

les Nymphes estoient trop bJen averties pour le don’her/t connoistre. Mais, cornroe il faloit une conclusion a la piece, et que cette conclusion ne ouvoit estre autre au’un maria,,o - - -, P,. — --o-, o n ; epouser la belle par Ambassadeurs, et ces Ambassadeurs furent les Jeux et les Ris : mais on ne riomina point le mary. ’ ’ Ce fut te premier Suiet qu’eurent les deux sœurs de douter des charmes de cet poux. Elles s’estoient