Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/79

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Au sortir de cet endroit, ils firent cinq ou sx pas s,a. ns rien dire. Gelaste, ennuy de ce long silence, 1 interrompit ; et front ; ant un peu son sourcil : le vous ay, dit-il, tantost laiss mettre le phlsir du rire aprks celuy de pleurer : trouverez-vous boa que ie vous ue isse de cette erreur ? Vous s( ; avez que Ie rire est amy de l’homme, et le mmn partculter : m’avez-vous creu capable d’abandonner sa défense sans vous contredire lmoins’du monde ? Helas ! non,, repartit Acante ; car, quand tl n’y aurot lue le,ptm s.r de contredire, vous le trouverez assez grand pour nous engager en une très-longue et très-opiniastre dispute.

Ces paroles, quoy Gelaste ne s attendolt point, et qui frent faire un petit clat de rise, l’interdir’.ent un teu tl en reviat aussi-tost. Vous croyez, dltil, ous sauver par 1 ; c’est l’ordinaire de ceux qui oat tort, et qui connoissent leur foible, de chercher des fu tes : mais vitez tant que vous voudrez le combat, si faut-il que vous m’avouiez que vostre proposition est absurde, et qu’il vaut mieux rire que pleurer.

A le prendre en general cornme vous faites, poursuivit Ariste, cela est ’ray ; mais vous falsifiez nostre texte. Nous vous disohs seulement que la piti est celuy des mouvemens du discours que nous tenons le plus noble, le plus excellent si vous voulez ; i e passe encore outre, et le maintiens le plus agreable : voyez la hardiesse de ce paradoxe !

0 Dieux immorteis ! s’crla Gelaste, y a-t-il des gens assez fous au monde pour soustenir une opinion si extravagant.e ? Je ne dis.pas qe eSO ? uheOC_lueaenttiu ; ide ne me clivertissent ctavantag q cl . hiscurs de,C, omed es ; mais mettez les  : hoses en pareil degr d excellence, quitterez-vous le plaisir de voir artraper deux vieillards par un drosle c0mme Phorrnlon, pour aller pleurer avec la famille du Roy Pria TM ? Ouy, encore un coup, je le quitteray, dit