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POESIES DIVERSES. 12 LXII. A MADAME DE FONTANGES t.

harmant obiet, digne present des Cieux, 

//iEt ce nest pomt]angage d Parnasse; '-(ostre beaut vient de la main des '- Dieux, Vous l'allez voir an recit que ie trace. Puissent mes vers meriter rant de grace Oe d'estre offerrs au Dompteur des. humains, Accompagnez d'un mot de vostre bouche, Et presentez par vos divines mains, De qui l'Ivoire embellit ce qu'il touche. Je me trouvay chez les Dieux l'autre jour. Par quel moien, i'en perdis la memoire; I1 me'suffit que de l'humain seiour Je fus por!'dans ce lie.u, pleir/de gloire. Un Dieu sen vint, etm aant abord; Mortel, dit-il Jupin m'a commanda

Cette iptre a t publie pour la premiere lois dans 

les uvrds post,,mes (p. 228). Les deux pithalames qu'elle renferme ont pour objet le marlage du prince de Conti avec mademoiselle de Blois, fille naturelie de madame de la Vallire, le. x6 janvier x68o, et l'union du dauphin avec la princesse de Bavir le 7 mars suivant. Madame de vign, qui son ills avail communiqu une copie manuscrite de cette piece, fait, dans une lettre du 22 septembre t68o, cette remarque & propos du premier vets: << I1 est vrai que ceux qu ont vu cette belle beaut prunier ont peine se persuader qu'elle vienne directement du troisieme ciel; je pense qu'on auroit plus de peine que jamais & se l'imaginer. On dit que les visites ne se font plus que, pour l'amour de Die c'est le contraire du temps passe. ))