Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 5.djvu/156

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,6 PO:SIS DIVERS'ES. Mais quoy? je suis volage en verscomme en amours. En faisant mon portrait, m0y-mme [e m'accuse, e;t ne veux point donner roes dfauts pour excuse: 3e ne rtends ic ue dire in nument ' , P Yq. g L effet bon ou mauvals de mort temperament. A peine la.ralson vint &a rer mon ame ' O.'e je sentis l'ardeur de ma'vremiere fi'ame Plus d'une passion a depuis dans mon cceur' Exerc tousles droits d'un superbe 'vainQueur. Tel que fut mort printemps, jecralns que f'on ne voye Les plus chers de mes iours aux rains desks en proye. C est peu que leurs consdis, si je ne say les suivre, Et qu'au molns vers ma fin je ne commence fl. vivre: ar je. n'.ay pas vcu; j'ay servi deux tyrans; ' un vain bruit et I amour ont partag roes aris O.'est-,cequevivre, Iris? vouspouveznonsl'apprendre. ,Vtre reponse est preste; il me semble l'entendre. C est joiir des vrais biens avec transuilit; aire u. sage du temps et de l'oisivete; 'acqmter des honneurs defis l'Estre supreme; Renoncer aux Philis en faveur de soy-mme; Bannir le fol amour et les vceux impressaris, Comme hydres dans nos cceurs sans cesse renaissans. LXXIII, LE COMTE DE FIESOUE AU ROYL Jous sgavez confr les Etats et les' .,' hommes; /6Jupiter prend de vous des lemons de gran deur; L Le comte de Fiesque descendair des Fiesques de Gnes