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Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 5.djvu/196

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XCIII.

CONTRE UN PEDANT DE COLLIeGEL

ti? 1 est trois points dansl’homme de colltge,
Pr}somption. iniures , mauvais sens
? ? De se 1ouer fi ale privdege;
?1?I1 ne connoit argumens pl?s puissans.
Si l’on le?flche, il vomit des iniures;
IIne conholt plus brillantes figures.
Veut-il 1ouer un roi I’honneur des
IIne le prend que pour suiet de thtme
J’avois romis trois points, en voil? trois
Ony peut o?ndre encore un quatri?me;
Qu’i'l aille voit la cour rant qu’il voudra,
J?-mais la cour ne le d?crassera.

XCIV.

EPIGRAMME

Sur la dixième Satyre de Boileau contre les femmes 3.

Quand Despr?anx fut siflé? sur son Ode,
Ses Partisans crioient par tout Paris,
Pardon, Messieurs, le pauvret s’est mépris,

1. Epigramme publiiepour la premiere lois, en 1806, dans les 2uatre saions ttu Pamasse (t. IV, p. 4Q, par Fayolle,.qui la croit dirig& contre Boileau.

z. Dans l’avis Aa lecteur qui pr6cde l’Ode sur la prise de lamur, publi6e en 1695, Boileau s’exprime ainsi: < On a pris pour sujet la prise de Namur, cornroe la plus grande action de guerre qui se soit faite de nos jours, et cornroe la marlere la plus propre 6chauffer l’imagination d’un Pote. )

5. Publi6e par Sablier dans ses Varidts srieuses et amu-