Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 5.djvu/284

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284 prsente est que c'est cette source que La Fontaine a pulse; rnais la relation que nous allohs repro. duire est de beaucoup post6rieure, la fabl,e, de La Fontaine. Il faut lonc admettre, ou que l histoire des deux. rats est absohment relle et s'est souvent reproduite ou our Challes, connaissant la fable de La Forttame, y a' pns 1 de de la petite narration flu'il a introduite dans son journal de -voyage. Nous la reproduisons presque dans son entier, malgr sa Iongueur, afin que le Iecteur en juge en connaissance de caus et puisse apprcier les tmoignaes aue l'auteui- invoque pour bien tablir sa complt v)acit. - . e II y avoit trs long-terns que notre Chirurgien accusoit ses Garons de mangetics aeufs des rnalac[es: il avoit beau les comter. il s'en tronvoit toiou,. dire le lendemain teu ou'trois. et el- uel uefoi-"a'e uoi qu'il efit Ifii-mme la clef dh r ' q . .. dmt .a. vmt trot .dans le fond-de-calle en avant de leau, oh 1 y a tofiiours une larnpe allurne. I1 alla iusclu'/les accuser d'avoir une fiusse clef, et rnrne e'n frapa un qui aiIleurs se seroit deffendu autrernent que sur son innocence. e Celui-ci, leu accofiturn&de sernblabies caresses, s'est rnis en t&e de dcouvrir le volcur, et enest vend .1 b.out. I1 a dit & la Fargue ce qu'il avoit vfi: et ce!m-.ci a encore pens le battre. IIne s'est pas reut. etest revenu 1 la charge hier marin, cornrne no.us diefinions. I1 a t trait de fou et de visionhavre: cependant, si son opinitret ne nous a pas convaincu de l,a, vrit de son rapoft, elle nous a du too. ins inspir l envie de nous en claircir. Pour ce sulet, on a perc, avec une vrille de Charpentier c nq endtrots dfferens, la clmson de ce rdmt du Chirur ien: et nous sornrnes descendus dans le g fondde-calle, 1 [a fin du premier horloge du quart de la mr,. c est-.-dtr.e & rnmmt et dern. Le Garqon Chrurgten, qm avmt tofiiours t en sentinelle, nous a