Page:La Fontaine - Fables choisies, Barbin 1692, tome 3.djvu/73

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Je ne ſçais s’il crut ce conſeil ;
Mais je ſçais que chacun impute en cas pareil
Son bon-heur à ſon induſtrie,
Et ſi de quelque échec noſtre faute eſt ſuivie,
Nous diſons injures au ſort.
Choſe n’eſt icy plus commune :
Le bien nous le faiſons, le mal c’eſt la fortune,
On a toûjours raiſon, le deſtin toûjours tort.